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Auteur: Sujet: Mise a Jour CHANSONS.
iam_dangerous

Publié le 11/10/2004 à 02:58 Edit Post Reply With Quote
Mise a Jour CHANSONS.

Salut,

Est ce que ca serait possible de pouvoir faire une mise a jour de la sectiion Chansons car il en manque 4 ou 5.

( L'américain, Mon rêve américains, Où va la vie, La Tangente et plusieurs autres)

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Ben J

Publié le 11/10/2004 à 10:33 Edit Post Reply With Quote
Bonne idée.
J'ai pas le temps de rechercher toutes les infos mais ceux qui les ont peuvent les poster ici (titre, interprète, année, album, paroles + éventuellement auteurs/compositeurs). Je m'occuperai ensuite de les mettre sur le site.

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trowa

Publié le 11/10/2004 à 20:30 Edit Post Reply With Quote
"Où va la vie ?" Akhenaton - Shurik'n - Freeman - choeur : Moïse (Tribal Jam) / Akhenaton - Arrangements : Bruno Coulais (4'25)

[SHURIK'N]
Chaque jour je remercie le ciel, toujours conscient d'mon privilège
D'aller sur un chemin qui me tient loin de tout piège
J'souhaite l'incertitude d'une douce compagne
J'effuse les grises contrées dans l'ennui et le bagne
Et le bourreau à maintes reprises
C'que j'veux ? La même chose que les autres, j'ai pas à en avoir honte
J'aspire au calme dans mon coeur, dans ma tête et mon compte
Sachant que dans mes jardins c'est comme tous
J'ai des roses et des ronces
Poings serrés, j'fais mes choix, c'est seul que je rendrais des comptes
Aucun regret à titre posthume, j'm'y tiens et j'assume
Cette voie sinueuse où chaque mot est doux comme une lame et dure comme un plume
Mes crocs j'ai dû aiguiser, couper le fil de mes membres
Mes doutes j'ai dû terrasser, avant qu'ce soit eux qui m'étendent
Le but de ma lutte : avoir l'droit d'choisir aussi longtemps que possible
Et si le bonheur vient en prime, j'pense pas qu'ça puisse être nuisible
Je sais que banale est ma quête, à l'inverse de mon procédé
Les bras tendus dans l'noir j'erre, en fait
Tout c'que j'peux faire c'est...



[MOISE]
Avancer, sans vraiment savoir si
Mon ciel sera bleu ou gris
Si il fera jour ou nuit dans les couloirs de ma vie
Tant mieux si le temps fuit
Je sais seulement c'que je suis
Et le reste n'est qu'un grand pari
[FREEMAN]

J'aimerais bien savoir c'que la vie me réserve
Pour l'instant, j'fais comme tous, j'vis sur mes réserves
Mes mains pointées sur mes feuilles mais ma tête j'sais pas où
Comme si j'étais d'ailleurs, et pourtant les pieds bien sur Terre où
Où on veut tout planifier bien sûr sans penser au destin
Et l'facteur qui fait qu'tu trouves pas ça dans ton chemin
L'incertitude me mène depuis le début vers mon jackpot
Et ça degun le sait, à part moi et mes potes
Unis comme les doigts de la main, unis contre le mauvais sort
Pour le bien, unis pour que chaque heure soit plus que bien
Après c'qui arrive, on suit la rive et on relativise
On relate c'qui divise, et on s'serre les coudes
Le tout est d'mettre ses actes pour sa volonté
V'là pourquoi vos timpans on continue à les violenter
Avec ce son qui sort d'mes tripes
J'fais de ma life une sale vibe
Après c'qu'il y a autour j'en sais rien



[MOISE]
Avancer, sans vraiment savoir si
Mon ciel sera bleu ou gris
Si ce que je suis était écrit
J'ai grandit. Tant mieux si le temps fuit
Conscient que rien n'est acquit
Chaque jour je me donne un surcis

[AKHENATON]
Qui peut dire quand mon coeur cessera de battre ?
Quand ma langue se rappelle à mes sens
Ne pouvant plus donner d'image à mes rêves
Murmures sur mes lèvres, ces airs qu'j'aimais chanter
Et cette armée de quatrins qu'j'ai enfantés
C'est en marchant Vers Thèbes,
Un soir de mai, qu'la désillusion a frappé
Plus fort que j'peux l'encaisser
Elle a brisé mes vertèbres
J'ai eu si mal
ce regard triste en témoigne
Et l'sequelles s'éloignent
Mais j'reste large comme un chien dans la plaine
On me pointe de l'index
Alors j'pousse le majeur en retour
La variété voudrait me passer l'annulaire
Mais j'ai toujours un 16 en recours
Extra-curriculaire
J'écoute leurs balivernes filtrer derrière mes auriculaires
Ils poussent l'avenir au bûcher
Prétendent vouloir m'voir réussir
Puis tendent le pied pour m'faire trébucher
Esprit complexe, rimes complexes, décris mon texte
Demain c'est loin, encore plus vrai dans le sus-dit contexte


[MOISE]
Avancer, sans vraiment savoir si
Mon ciel sera bleu ou gris
Est-ce que je n'ai pas de garantie ?
J'ai choisit. Tant mieux si le temps fuit
Conscient que rien n'est acquit
Je rejout ma vie à l'infini



[AKHENATON]
En tout cas, dans ce contexte, tout c'qu'il nous reste c'est
D'avancer





"JEUNESSE L'AVENIR EST ENTRE NOS MAINS...IMAGINER,LE FAIRE ET VIVRE !!!"
TROWA.skyblog.com

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trowa

Publié le 11/10/2004 à 20:30 Edit Post Reply With Quote
je crois ki ya tout enfin ya pas de fotes je pense g reverifié
ben j courage





"JEUNESSE L'AVENIR EST ENTRE NOS MAINS...IMAGINER,LE FAIRE ET VIVRE !!!"
TROWA.skyblog.com

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Ben J

Publié le 11/10/2004 à 22:12 Edit Post Reply With Quote
C'est rajouté, merci Trowa.
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AKHENATON_10

Publié le 19/10/2004 à 21:15 Edit Post Reply With Quote
" L'américain " Akhenaton - Faf Larage / 2004 / B.O. l'américain(3'28)



Ouais! Tu Veu faire l'americain ?



(Faf Larage)

Je suis un bad motherfucker un G (Gangster) avec un gun dans le froc hein et je crain aucun motherfucker Je devrais avoir la nationalitée U.S.je cherche je dois avoir des ancêtres dans le far-west rouler en 4x4 comme si j'étais dans le bronx a Paris ta peugeot s'écarte quand je gare le monstre je bois en transe j'aime les buildings je pourrais avoir une all-team faire un footing sur un toît avec piscine faut que je vive la-bàs c'est mon but
mec ! ils peuvent pas me refuser ca j'adore le Coca mec ! Je me sens ricain comme De Niro prêt à affronter le fort Alamo et à renier l'Adamo on fait des barbecues de fous dans mon hall maïs grillé bière le Texas dans mon hall et avec mes gars ont a une idée définir le 51e êtat notre quartier.


Refrain :

Tu veux faire l'américain yeah yeah yeah maintenant tu le sais.

Tu veux faire l'américain yeah yeah yeah fait péter le son.

Tu veux faire l'américain yeah yeah yeah maintenant tu le sais.

Tu veux faire l'américain yeah yeah yeah c'est même plus moi quand je me regarde dans la glace.



(Akhenaton)

Chaque fois que j'entend Gloria Allez houilla je pleure, c'est plus fort que moi c'est du fond du coeur je m'en vais voir les avions qui décollent vers l'ouest à l'aiport les jours fériés comme Noël, pâques, pentecôte et le super bowl Nelly elle est super conne elle pige rien mais matte ce qui se sépare Joe Dessy d'Joe d'Assyn qui se gardent leurs chartères leur frammes leur lit à barreaux je prend même si polo Ohio avec une chemise
à carreaux ou Cleveland comme Richie avec un Teddy je peu crever à Dallas comme Jean-François Kennedy j'irai chanter sur la tombe du King mettre une patate à Tyson à Vegas sur le ring à Rio bravo je met le même foulard que John Wayne Vico blaireau fait peter les Mc cain en costard noir comme le F.B.I j'ai un problème avec BlueBerry comme saddam en a avec nos G.I.


Refrain :

Tu veux faire l'américain yeah yeah yeah maintenant tu le sais.

Tu veux faire l'américain yeah yeah yeah fait péter le son.

Tu veux faire l'américain yeah yeah yeah maintenant tu le sais.

Tu veux faire l'américain yeah yeah yeah c'est même plus moi quand je me regarde dans la glace.


(Faf Larage)


Il y'a quel que chose en moi de Tennessee et sur mon permis j'y est inscrit P.I.M.P je rêve de Winchester et de
pétrole, baseball, rodéo mais dans mon dos je c'est que ça riguole mais faut y croire la bàs tout est possible regarde Bush ancient alcoolo maintenant il lance des missiles et les bagnoles eh mec c'est trop cool tu verra pas des kangous sur les boulevards d'Hollywood faut penser bizness fitness NFL, NBA le soccer c'est pour les gonzesses et God Bless America si tu joue au con je te colle un procès et je fait des millions.



Refrain :

Tu veux faire l'américain yeah yeah yeah maintenant tu le sais.

Tu veux faire l'américain yeah yeah yeah fait péter le son.

Tu veux faire l'américain yeah yeah yeah maintenant tu le sais.

Tu veux faire l'américain yeah yeah yeah c'est même plus moi quand je me regarde dans la glace.

Tu veux faire l'americain !

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AKHENATON_10

Publié le 30/10/2004 à 20:27 Edit Post Reply With Quote
Bonjour Ben J !

Je voudrais savoir pk tu n'a pas encore rajouter l'américain dans la liste de chansons ?

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Ben J

Publié le 2/11/2004 à 10:07 Edit Post Reply With Quote
Bonjour Akhenaton 10 !!!

Merci pour les paroles. Je ne les ai pas encore mises sur le site parce que je ne suis pas une machine et que je suis très occupé en ce moment. Mais t'inquiète pas ça viendra, et ici elles ne sont pas perdues

A+

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AKHENATON_10

Publié le 7/11/2004 à 15:25 Edit Post Reply With Quote
Ok merci BenJ !
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Nekhesh

Publié le 28/12/2004 à 10:19 Edit Post Reply With Quote
La musique Text n'y est pas non plus voici les paroles si vous vouler mettre a jour

IAM
KHÉOPS APPARTIENT À L'HORIZON


Que pharaon, le dieu vivant de l'Egypte parle maintenant,
Khéops est divin, grand, puissant, obscur, fantastique, magique, royal, sublime , grandiose
Quand on prononce son nom le prêtre courbe la tête
Les simples mortels se prosternent Khéops
Voici le tombeau de pharaon
La pyramide qu'ils lui construisent pour y subir le siège d'un millénaire

Khéops, pharaon de la quatrième dynastie, appartient à l'horizon
Khéops, pharaon de la quatrième dynastie, appartient à l'horizon
Khéops, pharaon de la quatrième dynastie, appartient à l'horizon
Khéops, pharaon de la quatrième dynastie, appartient à l'horizon

D'emblée il atteignit avec 146
Mètres de haut le point culminant de l'ambition humaine,
Pour cette fantastique construction,
La foi des ouvriers de Khéops a entassé 3 millions de blocs de pierre
Dont certains pèsent 30 tonnes,
Au pied de ses montagnes de pierre, tout
parait minuscule,

Khéops, pharaon de la quatrième dynastie, appartient à l'horizon
Khéops, pharaon de la quatrième dynastie, appartient à l'horizon
Khéops, pharaon de la quatrième dynastie, appartient à l'horizon
Khéops, pharaon de la quatrième dynastie, appartient à l'horizon

Qui es-tu?
Je suis Khéops, roi du sud et du nord,
Chef de tous les vivants à jamais,
Maître de la terreur, seigneur du désert, seigneur du ciel,
J'ai choisi pour l'ibis un proverbe arabe qui dit:
L'univers redoute le temps mais le temps redoute les tirants,
Écoutez-moi maintenant, écoutez-le, celui qu'on appelle Khéops, essayez d'entendre

Khéops, pharaon de la quatrième dynastie, appartient à 'horizon
Khéops, pharaon de la quatrième dynastie, appartient à 'horizon
Khéops, pharaon de la quatrième dynastie, appartient à 'horizon
Khéops, pharaon de la quatrième dynastie, appartient à 'horizon

Pharaon pouvait poursuivre son obscur voyage vers l'éternité





"Prend garde , prend garde humain car le reflet de ta vanité va sortir du miroir et t'étrangler ..."

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Enz007

Publié le 28/12/2004 à 12:39 Edit Post Reply With Quote
Voici celle de Mon Rêve Americain (Wallen feat. Akhenaton)

C'est le vent dans la pleine
Qui souffle et qui fait revivre l'aigle
Car les plumes de ses ailes
Volent a nouveau au bout de mes tresses
Tout ce que je vois m'appartient
Et le respecte comme les anciens
J'ai la peau rouge comme cette terre
Qui me nourrit et me protège
Je n'échangerai jamais un atome de tout ça
De toute façon l'or n'a pas de valeur pour moi

Refrain :
La terre entière est un grand tipi
Je suis chez moi mais tu l'est aussi
Combien de « Lunes » pour que tu me saisisses...
Toi qui m'écoute, soit mon frère...

Quand l'hiver approche
On lève le camp pour monter au nord
Le bison nous attend
Nous sommes ses hôtes depuis si longtemps...
Au grand galop sur mon cheval
L'heure est venue de se montrer brave
Dans ma course, j'ai saisi mon arc
Je prend une flèche dans mon carquois

Le petit indien est devenu grand
Et je rêve qu'encore un jour
J'irais plus vite que le vent !

Refrain x2

Bridge :
Je t'invite à mon Pow Wow (bis)
Suis moi !

C'est le vent de la plaine
Qui cri la nuit dans mon sommeil
Ce même vent, la complainte
Porte ses légendes a nos oreilles
Chevauchant l'étalon noir,
J'traverse le pays désert
Des ancêtres qu'on observe le soir
Du promontoire
J'ressent ce bien être
L'air qui m'enivre,
Peu être le fait rare d'être libre
En harmonie avec les éléments
Mon coeur vivre au son des rythmes
On nés on meurt
On vie la où les hivers sont terribles
Ou le brisard fige les trait les plus doux
Mon arc sans carquois
Origine de trait précis
Dessine mes voeux les plus fous
Éternelle indécis, ça parait imbécile
Mais j'veux croire en l'espoir indicible
La paix alors que sous la menace d'la masse
De valeureux guerriers diminue
Comme la neige à la saison de l'ours
Les nouvelles pousses,
L'étoile du nord,
Elle témoin, horreurs d'infamies
Et de crimes sous sa bourse
Mais j'veux chanter ses rimes
Qu'elle berce l'océan et ses rives
Tu nous hais ? On t'invite
Voici " l'calumé ", a en fumer
La ou l'enfer du monde et
Ses brasiers sont allumées

Refrain x2





Enz007
"Ils collent à nos basques un dénommé Oussama comme étant notre meilleur mentor
Des Viet-Cong, on a gardé que le mental ce qui a fait de nous des Warriors"

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Ben J

Publié le 28/12/2004 à 19:20 Edit Post Reply With Quote
C'est rajouté, merci.
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Nekhesh

Publié le 31/12/2004 à 11:09 Edit Post Reply With Quote
celle ci aussi n'y ai pas j'ai intitule : Putin de soiree de merde par faf larage

Refrain
Putain d'soirée de merde, c'est ton dernier show, ta dernière virée
Demain dans la rue y aura ton portrait, le mec défoncé, grillé, gazé, le paumé
Une seule soirée d'merde et ta cote part en fumée

Putain de soirée de merde, au début j'y croyais ferme, un plan dégaine avec une fille, tu pleures
Tu me crois si ça te chante, t'façon maintenant, y a plus de raison que je me vante vu que tout a foiré
Laisse-moi te raconter, j'avais tout calculé, sélectionné une meuf triée sur le volet
Le merdier, ses deux copines à chier le genre de poufs qui te cassent ta baraque si elles sont pas occupées
Donc il me fallait 2 potes pas trop difficiles et disciplinés, ayant une caisse pour m'véhiculer
La soirée fils, c'est pas à côté, mais une fois là-bas les meufs vont nous faire rentrer et tout nous payer
J'avais tout organisé, assuré, le soir, ils se pointent au volant d'une AX défoncé, dégoutté
C'est clair avec son fourgon je foire mon rencard, en panne, y m'fallait pousser à chaque démarrage
En retard on arrive devant la boîte, du genre " 3 connards ", du cambouis partout et on pue le gasoil
Les mecs trouvent ça drôle, moi pas, " Pourquoi ? ", je voulais me péter une bourgeoise dans cet état j'peux pas
Elle m'attend à l'entrée, elle me voit, rentre directe, style elle me connaît pas, " Attends, c'est moi pars pas… "
Et merde plus d'plan, j'ai trop la haine, et quand l'autre me dit " C'est rien ", y a des claques qui se perdent
Putain de soirée de merde

Refrain

Du coup on a fait 30 kilomètres pour rien, fils respect, on y est, le gros devant veut pas nous laisser entrer
" Allez putain ", " Non3, j'insiste énervé, et j'aperçois 5 malabars excités prêts à me shooter ! J'ai morflé
Les mecs qui m'accompagnent ? 2 dégonflés, j'y retournerai avec des vrais histoire de remettre les choses en place
Pour l'instant j'ai la mâchoire sur le côté, un Lacoste neuf déchiré, je laisse pas tomber
Ce soir faut que je pine, hey les blaires, j'ai un plan un truc de rechange,
Ce soir sur la plage je sais que ça se déhanche, on y va
Bon la zique zéro, techno ou pogo, un peu de popo, si y a des femmes j'suis down poto y a pas photo
On y go, j'ai plus d'ego faut qu'je me croque un morceau, après quelques verres de bière je deviens sourd et dispo
Soirée feux de camp sur la plage, le bar à dix francs, bon les gars chacun son cul maintenant, j'me sens
En vaine, piste ma proie, seule ? C'est pour moi ! Tu fais quoi ? J'te paye à boire ? Garçon 2 Tequila
Que j'te lui bourre la gueule ! Verre sur verre une méchante brésilienne, elle veut pas, mais déchirée elle voudra
Je vais me la faire, l'erreur ? L'alcool elle aime trop ça, et je me suis ruiné en Tequilla
Et moi le col au bout d'une heure autour du feu bourré j'invente, des trucs style Capoera improvisée pour l'impressionner
Trop bidon sur le sable près des grillades, des roulades, sûr y avait d'autres spécialités que d'tomber dans les flammes
Ça m'a rendu chauve et j'ai mon croco Lacoste tatoué sur le torse et, je me suis jeté dans la flotte habillé

Refrain

Tu parles d'une réussite, dans la mer j'ai fini, au bout du rouleau, cherche mon cash rho que je paye les consos
J'ai dû l'tomber sûrement en faisant mes pirouettes, faut,
Pas que j m'fasse d'illusions, la Brésilienne elle s'est fait la malle, faut, pas déconner la sécu pour 20 Tequilla non payées
Ils vont pas m'les briser ! J'ai encore morflé, mes potes ? 2 dégonflés, ils se tapaient 2 poufs sur la plage
Pendant que je prenais des claques par 5 gorilles et, j'y retournerai avec des vrais histoire de remettre les choses en place et
Pour l'instant j'ai toujours rien piné, on rentre, faut que je me détende, trop c'est trop
Rien à foutre des go, j'y vais en solo s'il le faut et merde, soudain me vient un sursaut d'orgueil de crève
Quand sur la route du retour une auto-stoppeuse, j'en rêvais, stop, je me jette sur elle pour lui parler
Elle a dû avoir peur cette conne, elle m'a gazée, j'suis rentré, dégoutté, résigné, finir cette putain de soirée devant la télé






"Prend garde , prend garde humain car le reflet de ta vanité va sortir du miroir et t'étrangler ..."

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Nekhesh

Publié le 12/2/2005 à 15:44 Edit Post Reply With Quote
Tien encore une et en plus c'est une de mes preferee :

IAM
Hector a Troie

Shurik'n :

Y disent que tout s'achète
Y'a qu'la paix qu'on paye
Cher en est l'prix
Aux quatres coins d'ce monde elle réclame son tribut chaque nuit
Guettant l'sursis on y croit
Un jour proie, un jour prédateur sans loi
Passant les notres au pilori
Aux dieux laissant les cieux sans voix
Nos âmes en croix, les statuts changent
On plie d'vant pouvoir et pétrole
Ca pousse comme des ronces
Mais c'est des miradors, sempiternel décor
Sur les chemins d'l'école
Nos enfants volent avec cette mort aux abois
Cette quête du monopole
Qu'y r'gardent crever les faibles sans choix
Dès l'moindre accroc rougissant
On envoie le plomb comme des cons
Comme si des frangins, ça peut pas grandir dans la même maison
Puis on pleure tous en coeur, genou à terre
Baignant dans l'chagrin, priant pour ceux d'en haut
Putain ! on pouvait pas rester humain
Dédié à la mémoire des uns, à la connerie de tous
Les plaques commémoratives se dressent
Mais l'fratricide domine la course
On comprend toujours pas
Pourtant faudrait qu'ça vienne avant l'ultime constat
L'humanité se meurt, vaincue d'l'intérieur, comme un torrent froid


Refrain x2

Freeman :

Y'a rien qu'a changé
Dans nos p'tits mondes et amen
L'ignorance d'l'homme fait toujours autant de dégâts et l'âme saigne
Chacun des peuples protège sa matrice
Et personne veut en sortir
Combien d'temps encore l'être continuera à souffrir


Akhenaton :

Froid comme une soirée d'hiver
Où en sommes-nous
A épier les colonnes des faits divers
Les * 22 les frontières de nos p'tits univers
Les bleus manient *
A l'intérieur y'a qu'l'amertume qu'on récupère
C'est Verdun en première ligne y veulent qu'on crie qu'c'est super
Chacun rédige ses vers c'est l'aut'barrière à peu d'variante dans l'choix d'carrière
Ca n'étonne personne nos vies font machine arrière
Quand les âmes parlent
C'est l'eau au moulin d'la cocardière
Un égal six
J'te dis comme l'image infléchi l'opinion d'la main *
N'importe quel clown pour trahir ses frères
Tu verras qu'pour le faire
Des sommes colossales d'argent ne s'ront pas nécessaires
Y sont allés jusqu'à prendre * en otage
Accusant le peuple de faute
Shootant nos propres sur les autres
Annonçant l'prochain orage soi-disant d'leur grotte
Marquant d'un bain d'sang l'époque
Quelque soit la cause, leurs sandales ressemblent à des bottes
A vrai dire, d'leurs gueules y'en a assez
Offre nous un paysage fatal
Nos yeus s'emplissent de suie là c'est la panacée
Menacé comme un tigre au Bengale
La bontée cadenassée au pain cral
Car nos âmes s'perdent solidement arnachés au linge sale

Refrain x3







"Prend garde , prend garde humain car le reflet de ta vanité va sortir du miroir et t'étrangler ..."

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trowa

Publié le 15/2/2005 à 23:39 Edit Post Reply With Quote
PAs meme un sourire

Shurik'n, NAP
Les gens vont dire encore un truc qui fait pas rire
Qu'est-ce tu veux dire ca empire, toi-même tu sais


Malik
J'peux plus rire sur plein de choses parce que y'a trop de choses
avec lesquelles j'pourrais jamais être à l'osmose
Bêtement à notre habitude assis sur un trottoir
Autour c'est l'opulence y'a quelque chose qu'on devrait pas voir
Mais je baisse les yeux sans y croire je me dis que demain sera mieux
Tu crois que ca me fait rire des frères d'avant qui se tapent des shoots
Quand l'existence au quotidien frère devient une joute
Mais ils croient qu'on vaut rien, hein? Tout a une fin


Shurik'n
Je rigolerai quand la vie sera une pub pour la ricorée
Trop de gens se gavent les autres doivent picorer et même des cons décorer
L'appat du gain c'est pas comme un rôle c'est exciter rosser
Bossant plus de plombs dans le sac que dans la tête
Aiguise les gosses les mêmes qui changent
Les draps de dame nature en petite coupure
Remplissent la merde de merde et laisse l'humain dormir dans les ordures
Se tapent des belles voitures
Sommeillent sous un ciel de nuit ailleurs tout est gris
Pas de répit la nuit les ennuis luisent aussi


Refrain (x4)
Scratch
(Booba) Bref, je rappe pour mes reufs, pour mes reuss
(Freeman) La vie est ainsi faite
(Booba) Bref, je rappe pour mes reufs, pour mes reuss
(Freeman) La vie est ainsi faite
(Booba) Bref, je rappe pour mes reufs, pour mes reuss
(Freeman) La vie est ainsi faite
(Booba) Bref, je rappe pour mes reufs, pour mes reuss
(Freeman) La vie est ainsi faite
(Chiens de Paille) Mes textes y faudraient que t'en ris mais je dis que ca part mal


Shurik'n
Je rigolerai quand les murs tiendront sans les mecs
En quête de ménète serpète dans la poche arrière
Quand même au cas ou ca pète
Quand ce sera plus les mêmes sur les bancs de touche
Quand on cesserait de toucher sur les affaires des autres
Les nôtres sont louches, degun veut prendre des douches
Quand cette putain de pierre arrêtera ses murmures
Témoin de trop d'coups durs
Meilleur ennemi de beaucoup d'hommes, toujours là quand l'esprit fissure
Quand on aura compris que les mots c'est mieux que les crosses
Qu'on meurt tous qu'une fois, bordel
Qu'un os est un os parce que c'est tout ce qu'il restera
Les temps se gâtent ca n'date pas d'hier
Je rigolerai quand les battes cesseront de fermer des paupières
Mouiller les yeux des mères, les plus gros voleurs finissent rassasiés
En bas les quignons guettent les mal nés, tu crois que ca fait rigoler
Franchement tu crois que ca fait rire



Malik
Tu veux rire je peux pas rire quand je pense au quartier sourire
Autant la cité c'était mon avenir
Mélancolie d'une vie se mélange sentiment à sentiment
Tu rigoles moins parce que tu te dis purée ils pensent autrement
Mais tout est cyclique rien ne dure éternellement
Notre formation on l'a faite en traînant assis sur des bancs
J'ai vu des hommes battre des femmes qu'ils disaient aimer
Des pères voler l'innocence à des vies qu'ils avaient donnés
Mais elles rient quand même plus tard leur corps outil de travail deviennent
Tu peux pas rire même pas réfléchir
La vie te nargue y'a l'actif tout est relatif
Je crois en la vérité mais je suis pas naîf!


Refrain
Scratch


Malik & Shurik'n
Et si j'ai perdu le sourire comme mon frère Nazir
Parce que des fois même quand tu crois, tu peux pas t'en sortir
Pire ici c'est rarement les bons qui gagnent
Mais quand même je me drape de l'amour des miens comme d'un pagne
Resté assis tu peux t'asseoir dessus
Y'a trop de trésors gachés, de morts cachés
De coups tordus, de mecs près à te marcher dessus.
Dessous les sens dessous dessus
S'ettripent pour deux pistoles finissent au sol pour renaitre s'ils sont chanceux
Dans un shoe, je rigolerai quand les miens seront immortels
Quand on coupera les ailes aux cons pour qu'y aie pas d'escadron
Je rigolerai quand le rêve sera réel
Quand la raison elle aura repris ses droits
qu'il y aura un toit sur chaque tête
Peut-être que je rigolerai à ce moment là
T'as du mal dans le coeur de la taille d'un grain de riz donc fais fi
Tu ne pourras jamais être la risée de tes ennemis
Je ris pas parce que mon existence s'y prête pas
Mais je bougerai le ciel Inch'Allah!


Refrain
Scratch
(Booba) Bref, je rappe pour mes reufs, pour mes reuss
(Freeman) La vie est ainsi faite
(Booba) Bref, je rappe pour mes reufs, pour mes reuss
(Freeman) La vie est ainsi faite
(Booba) Bref, je rappe pour mes reufs, pour mes reuss
(Booba) Bref, je rappe pour mes reufs
(Booba) Bref, je rappe pour mes reufs
(Booba) Bref, je rappe pour mes reufs, pour mes reuss
(Booba) Bref, je rappe pour mes reufs
(Booba) Bref, je rappe pour mes reufs
(Booba) Bref, je rappe pour mes reufs, pour mes reuss






"JEUNESSE L'AVENIR EST ENTRE NOS MAINS...IMAGINER,LE FAIRE ET VIVRE !!!"
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trowa

Publié le 15/2/2005 à 23:46 Edit Post Reply With Quote
Shurik'n feat Sté Strauss-Rien n'est eternel

Sté Strausz
Hé yo qui se paye ma tête? Moi j’en ai rien à foutre
Mais je sais que le jour ou ça pétera
Je serais aux premières loges avec mes troupes
Parce que ces cons qui nous marchent dessus ce qu’ils oublient
C’est que rien ne dure toujours et que le mal ça ne s’oublie
Comme des lions en cage privés de liberté toi même tu sais
Une fois l'issue retrouvée mais ce qu’il peut se passer
Moi j’ose même pas y penser,
Je sais déja que dans mon bloc ça va saigner
Il y a trop de minorités, il y a trop de mecs en chien
Il y a trop de gens dans le merdier
Je tafe pour eux, les pauvres et les moins riches,
Je suis fidèle aux sauss' aux niches et je viens foutre le barouffe.
C’est pour tous ceux qui ont mal dans le coeur,
Pour tous ceux que le système torture,
Qui rêvent du meilleur, connaissent pas le bonheur
Combien de temps encore ça va durer ?
Une vie sur cinq de niquer, statistique des quartiers
Moi je milite pour ma classe, deuxième et troisième classe
Pendant que ces porcs se prélassent
Et vivent un monde en première classe
Tu vois : faudra pas se plaindre quand les villes vont cramer
L’état a fait de nous ce que nous sommes on peut plus rien changer
Quand la fumée envahira les blocs et
Les cris les peurs seront les seuls bruits de fond de cette cite, brisée
Je suis pas né à Marseille, de Balzac à Vitry
La merde c’est même odeur, même couleur et même prix celui à payer
Sté Strausz, Shurik’n tu sais, rien n’est éternel, rien n’est éternel, fils et

Refrain (x2)
Sté Strausz & Shurik'n
Quoi qu’on fasse, qu’on dise, qu’on cherche
On est prêt à le payer cher
Une overdose d’or et de chair
Rien à faire de l’éphémère
C’est clair pour nous rien ne dure sauf le sapin
On veut de la démesure
Pour pas se faire avoir à l’usure par la faim

Shurik’n
À l’horizon de ma feuille rien de neuf et je bluffe pas
Je te jure j’essaye de rester optimiste
Et de pas agrandir la liste
Mais j’ai le cerveau plein d’images âpres,
De visages en marbres
Polis au temps des héros funestes qui voulaient trop le paradis
Le pire c’est que ça sert de leçon à personne
Les frères en terre, leurs frères prênent la relève
À croire que rien ne les raisonne
Et je frissone dès que je glaçonne, mec figé
Le temps laisse passer le cortège noir laqué tu sais
Ils se marrent eux pendant que nos pauvres gueux s’échinent
Je n’aspire qu’à être le reflet de ce prisonnier de l’abîme
De ceux qui oublient par manque de tout
Qu’en fait ici il y a rien à nous, on passe pour des dealers.
L’homme n’est qu’un saule pleureur. Et ça on le sait et alors ?
Entre les deux tout le monde veut se la faire belle
Mais y’a pénurie de pelle et trop de chasses aux trésors.
Dans ce décor les corps se cassent pour du futile,
Les strasses et paillettes attirent à l’affût le cash utile
Utile ou pas qui veut le savoir, des gains,
On partira les poches vides, une certitude qui en libère plus d’un
Du coup ils se font pas prier et Satan regarde les mecs
Se dépêcher de monter pour mieux tomber en enfer, grillé
Avant j’en riais, maintenant j’en suis
Et j’espère laisser une trace de nous
Dans ce que j’écris, je voyage beaucoup
Mais je garde les pieds sur terre
Et je pense souvent au conditionnel
Je sais que rien n’est éternel, ce serait trop facile

Refrain (x4)

(Shurik'n) T’es sûr de rien ici,
(Freeman) T’es sûr de rien là où je vis
(Shurik'n) T’es sûr de rien ici,
(Freeman) T’es sûr de rien là où je vis
(Shurik'n) T’es sûr de rien ici,
(Freeman) T’es sûr de rien là où je vis







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trowa

Publié le 15/2/2005 à 23:52 Edit Post Reply With Quote
Color, Shurik'N

C'est l'heure de gloire, les cendres deviennent flamme
La terre s'entaille, s'ouvre un souffle de bouc
réveille le phénix de sa tombe
Debout, regroupe les troupes, le monde s'écroule
Face à mon pavillon, la lave coule, recouvre les fourbes
Pour mes guerriers, un bon atout, j'ai tout perdu
Plus de sentiment, mes ailes d'argent s'ouvrent
Immenses elles sont, crames l'opposant atmosphére fumant
sable mouvant des sabres en mouvement
Tu sais qui donne le ton dans le chaos
Cantique funèbre, la terre en saigne même
C'est ça même le phénix renaît, souffrance éternelle
Les bons devinnent des brutes sans cervelle
Et ça sans regret, c'est le début de la fin
C'est mon heure de gloire, celle qui pleut le feu du ciel
Le globe s'alterne en immense cimetière
Ma face, ma souffrance, source de sentence
Renaissance d'une âme obscurcie
Par l'empreinte d'un sang trop versé
Tu sais que c'est, l'heure de gloire du C.O.L.O.R
Et la roue tourne "rouya", croie moi ça va changer


Refrain (x2)
Tu veux savoir quelle heure il est ?
La nôtre même si ça te choque
La terre s'entaille quand nos entrailles sont à bloc



A la recherche d'un idéal, je ne peux m'empêcher d'être sur un nuage
Entrevoir une vie sans dommage avec présage, être à la page des ages
Façonner son personnage à son image
Rester toujours en phase avec soi-même
En fait, tout de même, évite les embrouilles, suspicions
Combines, mensonges
Toujours les mêmes choses, les mêmes braquages, les mêmes carnages
La misère au quotidien, pression soiale autour des miens


Refrain (x2)


Tu sais ce que c'est, tout le monde courre derrière hé
Parfois on prend des risques hé
Sans être sûr que ça va payer on peut te payer
Ou bien braver le destin pour un festin même
bref mais putain pas pour rien
Vous connaissez, on ne refait pas sa vie comme on refait un dessin
C'est pourtant la même scène et j'y coupe pas
Je courre, je freine pour éviter les coups bas
Comme Hassen, chaque jour je me démène, fais le sourd
ça me sert mais tu ne le sais pas
Je taffe à la pression, j'm'en fous, je ne marche que sur mes pas
les sept sens en action, en fraction
Au carrefour de la chance beaucoup attendent la leur
la mienne est passée vite tu parles d'une veine
il n'y avait même pas de contrôleur
J'ai sué sans et eau pour ça, fais des trucs pas beau pour ça
mais je reste droit comme un Cypres et crois moi
Je m'en irai comme ça, tu le sais que c'est ma quête suprême
et t'avises pas de t'en mêler ou alors tu n'as peur de rien
Mais tu as de bonne baskettes, mets-les
Reste pas tout seul sur la route ou il va t'en coûter
Et si tu as écouté il n'y a pas plus de doute fils
Maintenant tu sais qu'elle heure il est


Refrain (x2)


J'entends des "moi je veux" pour devenir comme eux
Petit, ça va mais là ta position ne change pas,
Je demande à voir pour moi c'est nase
Ce n'est pas l'extase, c'est chaud-chaud-chaud
Je me suis juré de tout défier au corps à corps
L.Y.O.N. MARS à bord inutile d'en dire plus on attendra pas les cieux
Je ne savais toujours pourquoi il me fallait autant de temps pour croire
Ne plus dépendre, mettre des gants pour ne pas blesser
De peur de ne pas gérer pour le peux,
des histoires qui s'effacent, ne jamais céder
Regarde mes yeux, on ne peut désirer ce qu'on ne connaît pas
Mon vieux m'a toujours dit taffe moi j'ai préfére le graphe
La musique, maintenant je n'aime que ça courir pour ça
La compétition disons, je la vivrais jusqu'au bout, ne me menace pas
C'est déjà assez dur comme ça,
Regarde ces jeunes qu'essayent de faire quelque chose
J'ai l'impression qu'ils sont comme bien souvent sur pause
Ose, choisis ta cause, chose que toi seul peut comprendre
A ce que je vois


Refrain (x2)






"JEUNESSE L'AVENIR EST ENTRE NOS MAINS...IMAGINER,LE FAIRE ET VIVRE !!!"
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Akh

Publié le 5/3/2005 à 19:42 Edit Post Reply With Quote
[Shurik'N]

Comme deux jumeaux dans le ventre de leur mère
Sommeil en moi les deux différentes facètes de mon caractères
Tantôt l'unique prend le dessus
Tantôt l'autre mais de toutes les façons
Je n'ai pas le contrôle de dualité
Dans une guerre interminable
Pour l'accession au pouvoir
Dont mon corps sera l'esclave
Et quand l'unique d'elle devant l'autre recule
C'est de l'harmonie, qui tout à coup bascule
Mais je dois lutter contre les deux à la fois
Afin d'anniler le conflit qui me ronge malgré moi
Pourtant, séparées elles ne sont rien
Mais elles se déchirent sans cesse jusqu'à ce que l'une soit enfin,
Vainqueure me plongeant dans l'excès
En sortir est le but
Mais les efforts sont vains
Je demeure en quête de sérénité
Spéctateur et victime d'un combat, sans fin


...

Quelqu'un peut m'aider pour la suite ?





" Si tu écoutes IAM, achète-toi un dictionnaire "

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Akh

Publié le 5/3/2005 à 19:42 Edit Post Reply With Quote
(Il sagit du titre "Combat Sans Fin")







" Si tu écoutes IAM, achète-toi un dictionnaire "

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Akh

Publié le 24/4/2005 à 14:56 Edit Post Reply With Quote
[Shurik'N]

Comme deux jumeaux dans le ventre de leur mère
Sommeil en moi les deux différentes facètes de mon caractères
Tantôt l'unique prend le dessus
Tantôt l'autre mais de toutes les façons
Je n'ai pas le contrôle de dualité
Dans une guerre interminable
Pour l'accession au pouvoir
Dont mon corps sera l'esclave
Et quand l'unique d'elle devant l'autre recule
C'est de l'harmonie, qui tout à coup bascule
Mais je dois lutter contre les deux à la fois
Afin d'annihiler le conflit qui me ronge malgré moi
Pourtant, séparées elles ne sont rien
Mais elles se déchirent sans cesse jusqu'à ce que l'une soit enfin,
Vainqueure me plongeant dans l'excès
En sortir est le but
Mais les efforts sont vains
Je demeure en quête de sérénité
Spéctateur et victime d'un combat, sans fin

[Akhenaton]

D'emblée laisse-toi entraîner de mon côté,
Sans regret pour la force dont tu fus dotée,
Les barrières tombent et tu fais partie d'une ombre,
Une fois pour toujour, c'est clair je suis sombre,
...une créature aux mains moites,
Mais je suis revenu un an noir à ma main droite,
Déteriore les âmes et les corps comme un zoom,
Fasciné par la lumière d'un wood dans les poom,
On nous a toujours fait croire un peu de clair et bon,
Et sur les murs dans nos maison,
Oui Jésus est blond,
Nous avons été pris pour nous contenter de rien,
Que les gens comme nous n'ont jamais accès aux biens,
Fini le maître prend sa place dans les couleurs,
Nés d'une multitude enfantée dans la douleur,
Lors de la création des formes dans la galaxie,
Les tenèbre étaient ...,
361 degrés de connaissances,
Les changements de cap ... la morce de ma renaissance [...]

Bientôt la suite et la fin, si vous voyez des erreurs dîtes-le moi

A bientôt






" Si tu écoutes IAM, achète-toi un dictionnaire "

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Rg Prod

Publié le 4/5/2005 à 20:42 Edit Post Reply With Quote
Lyrics "Bronx River"... Merci à Rub-X!!!!

Akhenaton - Bronx river (Akhenaton/Akhenaton)

Pour nos soldats tombés en masse au front
Pour les premiers sortis des places au fond
Pour l’essence du Rap, ses maîtres, ses ciseleurs
Bronx River

Ici MARS où les mc sont ‘fresh’
Où on se vante vite de vivre chaque seconde sans stress
Où le hip hop vit à l’état brut Maelstrom dans l’encrier
2 chemins pour les idées feuille blanche ou le cendrier c’est se tromper de but
C’te plume pue le Roxy et les parcs du Bronx
Notre gloire aujourd’hui, faire des live pas d’entorse
Fins sans passages en force, sans menaces à autrui
Sauf qu’égorger les porcs, c’est lancer un message aux truies
Comme ces profs de fac qui réfutent l’horreur des camps dans leur cours
C’est finir ce qui fut entamé dans les fours
J’vois leur journal où on dit qu’il y a pas pire que nous
Mais jamais que des bons tricolore vénèrent Buchenwald ou Birkenau
J’écris ce que je pense et ça fait la force de mon rap
Les sujets naissent souvent de mon fiel et reflètent mes baisses de moral
Dédié à nos légendes fauchés dans la fleur de l’âge ou perdu l’usage de leur jambes ces quelques pages

Pour nos soldats tombés en masse au front
Pour les premiers sortis des places au fond
Pour l’essence du Rap, ses maîtres, ses ciseleurs
Bronx River

Voici nos valeurs entre margelle et voie de garage
En ces lieux que violence et peine choisissent comme amarrage
Où dès l’enfance on croit normal d’entuber ses camarades
Marasme ambiant « les autres nous cherchent », ouai on sort pour les marave
Deviner la perspective relève du miracle
Dans une mer d'invectives on a des vies d’nouveaux pirates
Forcement le verbe devient notre arme et le mur de notre œuvre
et maculé du sang des martyrs de notre art
Moi j’assemblais mes rimes en cours ou à la cantine
Dangereux comme le A train de Washington Heights à Franklin
Observant dans mon coin je la mettais en sourdine
Puis ça se disait qu’un petit français touchait sa bille à Brooklyn
Name plate marquee « Chill » en sterling silver
On se passait le Laser pour voir Just Ice au “Disco Fever”
Maintenant on embrase les foules et on fait des disques
Mais peu sont créatifs, peu de lyricistes, peu prennent des risques
A force d’avoir un grand angle et une vue trop grande
J’suis invité à la table avec du poison dans mon jus d’orange
Mais t’sais je suis Mic Frameto inoxydable
Chaque jour j’suis en campagne, marche sur des rimes minables
Strict avec un team béton, expert en IAMologie
Science précise, presse Play et entends des « Aya Oh l’ogive ! »
Devoir de mémoire pour ceux parti dans le courant et t’en compte
« Libre » c’est ne plus rester en compte.

Pour nos soldats tombés en masse au front
Pour les premiers sortis des places au fond
Pour l’essence du Rap, ses maîtres, ses ciseleurs
Bronx River







"http://www.myspace.com/rgproduction"

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Alphonse.D

Publié le 12/5/2005 à 13:51 Edit Post Reply With Quote
Ah d'accord, je ne savais pas d'où vous preniez les paroles que vous diffusez dans la partie discographie.... je comprends mieux les erreurs... Elles sont en règle général pas mauvaises mais il reste pas mal de fautes. Je suis juste allé voir "manifeste", ce que je n'avais pas bien compris n'y est pas forcément (et encore je sais pas si c'est juste) par contre il y a quelques fautes comme par exemple:

"le soupçon plane désormais, à tout moment sur ce fait , quelqu'un peut me saluer...."

sur ce fait? non c'est "sur Saint Fé", c'est une des rues les plus connues de Marseille, la rue Saint Férreol, couramment appellée Saint Fé.





T'attends quoi de mon album Chico ?
Mais qu'est-ce que tu crois que je vais glorifier en 2001, digame ?
Tu crois que je vais faire l'apologie de la violence, dis ?
Que je vais glorifier, poétiser la misère
Pour m'enrichir sur celle des autres
L'embellir, et pire que tout, mentir...
[...]
T'aimes ça ?
Les drive-bys, les gang bang ? Les films de mafieux, l'illégal ?
Tu veux t'encanailler sur l'instrumental
Tu veux que je te parle de religion
Alors que des hommes se tuent pour un dieu qui porte plusieurs noms
Tu veux que j'aille à l'extrême ?,
Pas de problème, c'est facile et ça choquera tes vieux
Puisque que c'est ça que t'aimes ?
Tu viens chercher quoi, de l'action dans ta pauvre vie ?
En bas de chez moi, combien de garçons cherchent leur avenir dans le nesbi
T'attendais quoi, que je te dise que je fais que du rap
Alors que je transpire
Et pue à plein nez le hip hop sur ce track
Que j'aurais pu être black en Afrique du Sud
Alors que je suis déjà un sang mêlé d'Amérique du Sud
T'aurais voulu que je corresponde à un de tes clichés, garçon ?
Mais manque de pot. moi je te parle d'élévation

"Rocca - Plaidoirie"


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Rg Prod

Publié le 20/6/2005 à 07:56 Edit Post Reply With Quote
La Porte des Larmes...

Freeman "feat" Aznavour / Hal
"La Porte des larmes" sur Tribute

"Quand débarque l'amour des mots
Et que vient le geste
Et qu'on tourne sa veste
Par rapport à ses convictions et le reste
Le tort pas etre attentif pas conscient meme
Au ptit détails du quotidien qui sans cesse nous ramène
A nos gestes à nos pensées
De là ou on vient, de là ou on voulait partir
Mais pas fuire, car c'est le lien
Le mien ? J'le trouve plus ma belle
Je tourne en rond, ma seule activité aujourd'hui
C'est de trouver des ronds
Comme mes potes d'ailleurs
La tete ailleurs
Dans l'oubli, je l'dis
Comme peuvent etre tous les meilleurs
Moi aussi je m'dois à la vision large
Vite comme Sopalache, pas besoin de palace,
Quand l'son est bon, ma langue une calache
J'avais pas l'age de faire ce qu'il fallait
Et j'l'ai fait, dans l'emballage,
On a voulu m'mettre et j'l'ai défait
V'là des faits, les feuilles changent, les racines restent les memes
Les feuilles rongent, ce texte, c'est pour les gens qu'on aime...

Je sais qu'un jour viendra car la vie le commande
Ce jour que j'appréhende où tu nous quitteras
Je sais qu'un jour viendra où triste et solitaire
En soutenant ta mère et en traînant mes pas
Je rentrerai chez nous dans un "chez nous" désert
Je rentrerai chez nous où tu ne seras pas.

Toi tu ne verras rien des choses de mon cœur
Tes yeux seront crevés de joie et de bonheur
Et j'aurai un rictus que tu ne connais pas
Qui semble être un sourire ému mais ne l'est pas
En taisant ma douleur à ton bras fièrement
Je guiderai tes pas quoique j'en pense ou dise
Dans le recueillement d'une paisible église
Pour aller te donner à l'homme de ton choix
Qui te dévêtira du nom qui est le nôtre
Pour t'en donner un autre que je ne connais pas.

Je sais qu'un jour viendra tu atteindras cet âge
Où l'on force les cages ayant trouvé sa voie
Je sais qu'un jour viendra, l'âge t'aura fleurie
Et l'aube de ta vie ailleurs se lèvera
Et seul avec ta mère le jour comme la nuit
L'été comme l'hiver nous aurons un peu froid.

Et lui qui ne sait rien du mal qu'on s'est donné
Lui qui n'aura rien fait pour mûrir tes années
Lui qui viendra voler ce dont j'ai le plus peur
Notre part de passé, notre part de bonheur
Cet étranger sans nom, sans visage
Oh! combien je le hais
Et pourtant s'il doit te rendre heureuse
Je n'aurai envers lui nulle pensée haineuse
Mais je lui offrirai mon cœur avec ta main
Je ferai tout cela en sachant que tu l'aimes
Simplement car JE T'AIME
Le jour, où il viendra."


Merci à Amenophys IV pour la retranscription







"http://www.myspace.com/rgproduction"

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Rg Prod

Publié le 20/6/2005 à 08:03 Edit Post Reply With Quote
J'ai plus le temps... composé par Akhenaton

J'ai plus le temps" (Sako / Akhenaton) sur Tribute de Chiens de Paille (2005)


"Y'a si longtemps qu'j'mène ma quête,
si longtemps qu'j'relève la tête,
à chaque coup qu'chaque jour viennent à me mettre
j'sais qu'on traîne tous sa merde,
et qu'c'est peut-être tous la même,
tant bien que mal j'l'accepte, j'fais comme vous j'la ferme
mais là, j'suis à bout. J'passe mon tour,
Pose un g'nou à terre, j'voudrais m'battre mais j'vois plus quoi faire
J'ai fais Stratégie Tour, Chiens De Paille, c'est 2 albums.
Et, au final, ça pèse que dalle sur l'curriculum
j'voulais être un exemple de droiture ; un homme
mais r'garde, j'souris grâce à c'que j'brasse et carbure au rhum
30 piges que j'reste de marbre
que j'laisse les larmes à ceux qui baissent les armes
j'me berce de charme
y'a tant de chose que j'peux pas changer
j'trouve plus la force de l'tolérer
j'morfle de trop aimer
j'voudrais r'trouver la rage, tourner la page
et progresser. J'ai perdu ce brin d'espoir qu'il faut resserer


Refrain :
J'ai plus l'temps, plus rien, juste la rage
J'veux pas d'histoire, juste trouver l'espoir
J'vis l'urgence l'avenir pu le carnage
J'veux pas d'histoire, juste trouver l'espoir


Ça m'narve d'attendre qu'la révolution démarre
de croire qu'chaque problème à sa solution
que l'écart se résorbe
malgré les sales positions d'départ
que l'effort paie permet une evolution légale
marre d'attendre de réussir pour vivre
et d'voir que derrière, y'a personne qui s'réunit pour suivre
démunit j'te livre, c'qui surgit d'mes trippes,
c'est pas juste triste, c'est pas qu'une suite de rime
c'est une vie, c'est c'que j'suis, tu piges?
vas-y, étudie c'que j'risque, moi, c'est survivre que j'vise
ouvrier, j'fais des disques c'est ma manière de lutter
mais c'est l'peuple qui décide, j'ai pas atteins l'succès
j'reste qu'un RMIistes, le peuple a bien jugé
et l'privilège du doute va au criminel Alain Juppé
et après ça, quoi faire? Rester là, amère?
j'ai chargé mon arme, laissé mon coeur et mon âme à terre


Refrain



J'veux pouvoir faire des projets.
Enfin, embrassé l'avenir
plus angoissé la nuit, de peur de m'faire d'éloger
le temps passe, j'estime avoir le droit de m'posé, d'être en place
classe, vivre au lance pierre, j'ai donner
marcher sur les autres, leur cracher d'sus et autres,
j'sais pas l'faire, j'sais qu'ça sert car j'ai perçu l'époque
quitte à perdre, j'veux pas être c'qui m'a déçu, chez d'autres
j'reste à terre, saigne à paire, la mesure d'ma révolte
j'peux plus payer loyer, en Mars j'serais mit dehors
le plus absurde c'est qu'le mur, pendent mes disques d'ors
j'ai honte devant ma femme, on a tellement dû s'priver, subsister
si seulement l'amour suffisait
j'ai lutté avec orgeuil, et tout la force que j'ai
tout c'qui reste c'est qu'je j'sèche sous le seuil d'pauvreté
au vu de tout ça, de vous à moi, qui y croirait encore?
Mais si ce soir j'perds espoir, autant qu'j'laisse entrer la mort


Refrain"



Merci à Sav...
Je me suis permis de la mettre ici car Akh en est le producteur...







"http://www.myspace.com/rgproduction"

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Rg Prod

Publié le 20/6/2005 à 10:27 Edit Post Reply With Quote
"Seul" Sako, Akhenaton (Sako, Brel / Hal)
Disponible sur DJ Elyes volume 6
Adaptation de la chanson de Jacques Brel "Seul" (1959) (les passages de Akh sont les paroles de Brel)


Sako
"Alors que tant de couz, qu’il vente ou pleuve, courent tous tant qu’ils peuvent puis, haletants, croulent sous les feux du parcours durant l’épreuve

Akh
On est deux, mon amour, et l’amour chante et rit

Sako
On se fait des vœux fébriles, épris de légendes, rêvant de roses sans épines, de mots sans les pires, de noces sans le dire, de gosses dans l’idylle, sans doute comme tous

Akh
Mais à la mort du jour

Sako
Les carrosses se changent en fruits. On trouve ce qu’on cherchait pas, ce qu’on pouvait pas enfouir, ce qu’on voulait croire enfui

Akh
Et dans les draps de l’ennui, on se retrouve seul

Sako
Pour mes causes vaines, tant de grosses guerres, de gosses que je berne, qui devant mon poster se prosternent, finissent à l’aube terne dans une fosse pleine, parce que dans nos hautes sphères personne n’ose perdre

Akh
On est dix à défendre les vivants par des morts

Sako
Maintenant j’observe, le jour se lève et je doute, mon cœur se serre à l’heure où leurs pleurs me cernent, je suis que le serf d’un leurre, je sais que les leurs saignent, que sur les tombes les fleurs sèchent

Akh
Cloués par leurs cendres au poteau du remords

Sako
On se retrouve seul

Akh
On est cent qui dansons au bal des bons copains

Sako
On n’a rien de commun mais on se sent moins con quand on en rencontre plein, quand on étreint quelqu’un même s’il n’est rien qu’une ombre, qu’on est dans les calepins quitte à n’être qu’un nom, parce que pour les uns, d’entre tous les types, on n’en est qu’un autre. Alors on fait comme si, et à force ça pèse plus tellement. On se regarde pas dans les yeux pour pas y voir la raison, c’est comme ça qu’on se dupe mutuellement

Akh
Mais au dernier lampion, mais au premier chagrin

Sako
Les choses redeviennent les choses

Akh
On s’retrouve seul

Sako
C’est quand du sang de bleusaille trempe le champ de bataille, disent les gens de médailles. C’est quand l’espoir de voir la morale sauve est à ras le sol. C’est quand tout se précipite, ce n’est qu’entre cris et tirs qu’on discerne qui est qui, même si

Akh
On est mille contre mille à se croire les plus forts

Sako
Et qu’on se félicite, loin de l’innocence. On jubile devant des missiles dont on se sait les cibles. Personne n’y pense, je crois qu’on se plaît ici

Akh
Mais à l’heure imbécile où ça fait deux mille morts

Sako
Qu’on ne s’avère ni dur ni fort, tout se paie ainsi

Akh
On se retrouve seul

Sako
Contraints de fuir leurs terres - question de survie - deux mille ans d’histoire dans leurs bagages, les complaintes de ceux qui ne purent suivre dans le cœur, ils vivent l’enfer de l’exil comme le firent nos pères, pour qu’on puisse vivre libre ici. Espérant revenir à terme, ils savent que ce sera difficile et se signent. Ils retrouvent la foi, ôtant leur chapeau devant le drapeau de ce pays, pendant que leur sort se pérennise sur le sol d’une église, amnésiques

Akh
On est million à rire du million qui est en face, mais deux millions de rires n’empêchent que dans la glace, on se retrouve seul

Sako
Le monde se cherchant, la main sur le missel, souffle le vent sous mes ailes, me porte aux nues. Ainsi

Akh
On est mille à s’asseoir au sommet de la fortune

Sako
Y être, c’est oublier qu’hier, les miens m’y ont aidé - piètre fin. Ne plus voir en eux que des serpents quand ils disent m’aimer. De mon point de vue je songe, j’oublie que la crasse des coins de rue ronge, que des gens perdus plongent parce que le partage n’est pas ma vertu. Ce monde est à moi et, un monde à soi, on le dessine au gré de sa plume

Akh
Mais dans la peur de voir tout fondre sous la lune

Sako
on se retrouve seul

Akh
On est cent que la gloire invite sans raison

Sako
Je foule ces terres d’où coulent les rêves, cette contrée mère de tous les fiels, j’en goûte le miel même si de leurs cornes, ils me blâment de trouver sans chercher… S’ils savaient dans les décombres de mon âme, combien je cherche sans trouver

Akh
Mais quand meurt le hasard

Sako
Que les foules s’apaisent, couvrant la braise pour le prochain à qui le jour s’adresse - s’ils savaient le goût que ça me laisse

Akh
Quand finit la chanson

Sako
Entre l’amour des nôtres et ces feuilles de fautes qui s’étendent en masse, y’a qu’une attente lasse

Akh
On se retrouve seul

Sako
Tous m’acclament jusqu’au dernier homme, pourtant le doute m’accable. Jouant sous la table, j’ai gagné les lauriers, le trône, maniant le flou, l’arcane. La noblesse du premier rôle ? Tout ça n’est que de la fable. Aux sourires doux d’enfants, je n’ai eu que des sourires tout en dents à rendre et, quand je me retourne, ça me navre. Mon nom dans les livres d’histoires ? J’ai fait vivre cet espoir. J’y serai sous un jour macabre - j’ai eu le vice d’y croire. On est dix à coucher dans le lit de la puissance

Akh
Mais devant ces armées qui s’enterrent en silence, on se retrouve seul

Sako
A l’heure où le quotidien se fait de détails, rien ne nous appartient plus, ni ces mains ridées, ni la moindre idée de lendemain. Les lumières de nos destins liés cessant de briller, on attend. Je voudrais me lever le cœur encore jeune et, peut-être, si y’a le temps, revoir le ciel de juillet. Mais au bout du rouleau, y’en a marre de prier. On y arrive sans comprendre. Le monde change sans nous et, bien avant qu’on le sente, vient le moment de se rendre. On est deux à vieillir contre le temps qui cogne

Akh
Mais lorsqu’on voit venir en riant la charogne, on se retrouve seul"











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