Paroles Refrain : [Shurik'N] Comme quoi la vie finalement, nous a tous embarqués J'en place une pour les bouts de chou, fraîchement débarqués A croire que jusqu'à présent en hiver on vivait Vu que c'est le printemps à chaque fois que leur sourire apparaît Je revois le mien en extase, premier jouet téléguidé Déguisé en cosmonaute, souhait presque réalisé Instant sacralisé, trésor de mon coeur Jamais visé sur mon âme à présent Alisé
[Akhenaton] Revoir le rayon de lumière transpercer les nuages après la pluie La chaleur étouffante assécher la tuile Revoir encore une fois le croissant lunaire embraser la nuit Embrasser mes anges quand le Soleil se noie Faire du sommeil une terre vierge Converser dehors sous les cierges Revoir son sourire au lever quand j'émerge Sur au-delà des turpitudes, des dures habitudes de l'hiver Peut-être mon enveloppe de môme abrite un coeur de Gulliver Revoir les trésors naturels de l'univers Douce ballerine : l'hirondelle fonde son nid dans mes songes Sublime galerie à ciel ouvert, les gnous rentrent pas couverts Nous à l'air libre Mais les pierres horribles cachent souvent des gemmes superbes sous le couvercle Revoir la terre s'ouvrir, dévoiler la mer solitaire dans la chambre Sous la lumière que les volets lacèrent impatients de l'attendre Ce printemps en décembre, en laissant ces mots dans les cendres de ces années amères
Refrain
[Freeman] La patience est un arbre dont la racine est amère Et le fruit doux J’aimerais revoir mes premiers pas, Mes premiers rendez vous Quand je pensais que la vie pouvait rien nous offrir A part des sous. Maintenant je sais que cela ne se résume pas à ca Et que c’est un tout ! Le tout est de savoir, voir Penser, avancer, foncer. On sait que le temps dans ce monde, c’est pas notre allié. J’aimerais revoir l’instant unique qu’a fait d’moi un père, un homme, un mari. On m’aurait dis ca avant, J’aurais pas tenu le pari. Normale dans mon cœur il y avait la tempête, les pressions et l’orage. Et pas beaucoup de monde qui pouvait supporter cette rage J’aimerais revoir ces pages, où l’on m’apprenait la vie sans dérapage Le partage d’l’évolution, A qui je rend hommage loin des typhons. J’aimerais revoir le premier des sourires d’mon fiston, d’mon cœur. Depuis c’jour là, j’me sent fière d’c’beau gosses, c’est ma grandeur. Un printemps éternel, une source intarissable, pleins d’couleurs. C’est le jardin d’Eden qui m’protège d’mes douleurs.
[Shurik’N] Revoir l’époque où il y avait qu’des pelés Sur le goudron s’arrachant. Autant d’printemps Répondant à l’appel, d’un air innocent, m’a pressé D’aller à l’école pour les cours, pour les potes si trouvant Revoir les parties de billes sous le préau s’faisant avec Acharnement, tendre moment jalousement gardé comme tous Avènement d’une jeune pousse que l’on couvre d’amour Pour que rien ne salisse, mille fleurs jaillissent, Dès qu’son sourire m’éclabousse, ca m’électrise Cette racine va devenir chaîne massif Sève de mes fils annonçant le renouveau Le retour d’mes printemps à travers les siens Et construire les siens, pour qu’un jour il puisse les revivre A son tour comme volant à mon secoure, ces graines florissent Dans ma tête quand la grisaille persiste Mur d’images refoulant mes tempêtes