Quand ça se disperse (3'51) Akhenaton / Akhenaton Disponible sur Sol Invictus
Paroles J'suis de ceux qui restent… Frère on s'ressemble tant, qu'j'ai du mal à voir tout ce temps nous séparer Besoin d'espace, mais la vie est une chienne à c'qu'il parait Eh ! Tu t'souviens, j'venais en jacquard noir, Sur l'canapé un get 27, souriant, j'sentais bon l'drakar noir On parlait de filles, on s'disputait sur la musique, s'fendant d'rire Maintenant j'suis là où les gens font semblant d'rire Mais tout va bien j't'assure Et même si d'autres joies m'bercent, j'rigole plus autant j'te jure. Paraît qu'les autres montent au ballon souvent, putain c'gâchis Et les p'tites filles ont fait place aux mères de 30 ans en pantalons flashy Et j'fais rire les darons qui m'voient tondu J'revois leur regard, comme j'revois mes traces de pas sur le bitume fondu En plein été, la 12 blastait les basses Allongés dans l'siège on était en place, on voulait tous la même chose Tu sais, une douce princesse à nos côtés Mais tous à force d'fuir la vie, à fond on finit avec un point de côté Spéculant sur nos destins soir étoilé J'étais l'rayon d'ma mère si elle savait qu'la roue est voilée. J'entends encore mon cœur battre, quand j'rentrais dans les booms Cherchant l'flirt ici, elle se tenait là debout et magnifique Douce, hâlée, peau d'sucre et moi j'révais d'un rendez-vous, En douce avec elle au fond d'une allée Des fois tu sais les choses ne s'passe pas comme on veut J'ai changé d'lycée, puis j'l'ai revu S'pavanant avec des p'tits bouffons dans la rue, moi mouss dans la poche Coquard sur la joue gauche comptant mes putains d'galères dans la rue Je m'sentais p'tit, et face à elle en c'plein mois d'hiver J'compris qu'on n'vivait plus dans le même univers, J'l'ai laissé partir souriante, j'suis resté planté là avec mes bagages d'ennuis Comme background la dure réalité des bagarres la nuit Et quoiqu'on dise on cherchait tous le même nid Et quoiqu'on fasse ici, on voulait tous la même vie
Refrain (x2) : Trop d'poids sur les épaules, en fait rien extraordinaire Comme ces soirs où ça merde, j'suis pas des premiers qui s'lèvent J'suis pas des premiers qui s'taisent même quand l'stress écrase J'suis d'ceux qui restent quand ça s'disperse
Dis-moi j'repensais, l'soir de mon premier essai onze ans avec ma fiancée Osant à peine l'embrasser, pensée immaculée, 10 ans après j'pressurise Les sœurs innocentes en leur cœur, car l'agressivité m'a acculé La monotonie scolaire vite évacuée, j'ai joué au con j'ai gagné Parlons d'moi en "terme" street miraculé Etonnant, comme j'kiffais avec une balle de cuir Maintenant, les soirées champs m'emmerdent à mourir Rendez-moi les rampes de spots dans les garages, Les regards qui cherchent si elle est venue, mon dieu, j'réalise, c'est impossible C'est mon adolescence que je réclame, la page est tournée Chill, fais-toi au fait que c'n'est qu'au fond des yeux ces journées Explique-moi pourquoi des mains qui s'tiennent, 15 ans après s'lachent Et s'noient dans les excuses lâches Comment s'fait-il qu'tant d'amour s'évapore si vite, en un jour Et tout ces "j't'aime" dégénèrent en "quitte moi", pars pour toujours j'te déteste Et tu sais j't'aime, j'suis le seul qui reste Aide-moi à passer c'cap, ces derniers temps trop d'frères tournent leur veste T'envole pas love si j'lâche du lest, ne m'en veut pas love Du fond du cœur au diable l'image du reste
Refrain
Dernier à rester assis, sur le banc, frère Quand les autres sont partis… une pensée pour eux