La Garde
PROPHéTIE
- 2000 -



Prophétie (2'59)
Faf Larage, Shurik'N / Faf Larage
Disponible sur La Garde


Paroles

"Ci-gît la mémoire des justes. Dans le cimetière des volontés, là où le cosmos des maudits se meurt. Ici la faille a trouvé ses maîtres. Ici l'étincelle éternelle devient flamme et toute la création se prépare au changement. Tremblez Démons car la fin est proche. Les écrits rejaillissent et l'irréel renaît. Voici le triomphe des modestes, le chapitre tant convoité par les hommes. Voici la vérité. Voici la Prophétie..."

Tout ce que j'ai vécu jusqu'alors ne compte plus
Rester à l'écart, le noir prend le dessus
Souhaits et sentiments impuissants
Dans la forge de mon coeur bouillonne une autre existence
Moi Larage, l'avatar des forces
J'en suis aujourd'hui le sanctuaire de leurs noces
Un guide sombre tisse mes sorts
Pour supporter un flux d'énergie jamais effleuré par l'homme dans nul monde

Entends monter ce cri du fond de mon être jusqu'aux astres dans le silence
Opaque d'un lieu où ni le temps ni l'existence ne résiste
Convient les 4 vents à bannir tout remord de ma vue cette vie n'est plus
Que souvenir d'un monde parallèle trésor d'une cité perdue
Tout se fige en dedans mais l'appel se faisant pressant les échos se taisent
Au-dehors ne restent que corbeaux et nuages même couleurs même décors
J'ai tari la source de mes larmes devenue inutile
Asséché mes veines changé mon coeur en granit pour ne plus craindre qu'on le mutile

Les Dieux eux-mêmes en retiennent leur souffle
Un battement de leurs cils pourrait nous plonger dans un gouffre
Un vide, un silence, y réside rien, les niveaux défilent
Les quand et les comment ne sont plus de mises
C'est l'exil d'une seconde de l'éternité
C'est l'appel des anciens dont seul un son peut rendre fou
Et seul un fou pourrait narguer les lois des Célestes
Et plonger sa main dans l'oubli, dans l'antre de la Génèse
Confiant, contrôlant la roue du Temps
Mon voyage touche à sa fin scellant La Prophétie

Sur l'autel ma conscience j'ai couché voué à Hachinam
Envoûté j'ai payé le prix et le prix c'est l'âme noircie et le rouge sur la lame
J'emprunte une voie que je sais sans retour sans carrefour sans pitié
Que le diable en personne n'ose emprunter vide d'amour où la bête naît
J'ai sacrifié tout ce qui restait en moi d'homme chose futile
Et factice instable pour devenir prémisse de l'inéluctable
Sans regret j'ai prêté serment à l'épée sur le mont le plus haut remercié
Les Cieux pour ma destinée par les mages protégés
Soyez prêts à présent la bête s'est réveillée sentant l'heure approcher
Les mains plongées dans le cosmos voyez sa force affluée

Déjouer l'incroyable, dompter l'insurmontable
Pour revenir accomplir l'avenir
Mon cerveau apaisé accueille des souvenirs
De milles questions aux milles réponses, milles techniques
Milles pratiques, milles mémoires
Milles sortilèges antiques et milles savoirs
Mon sang, un pouvoir, un sceau et deux épées qui se croisent
À travers les âges tremblant devant ce lien influent

Que son bras arrête l'éternel mouvement, début et fin de tout
Que les questions restent sans réponses ceux jusqu'à la fin de tout
Dressé sous le ciel défiant les divins sans peur de leur courroux
Sûre de la prédilection la bête rugit sa rage a faim de tout
Aucun talisman aucune amulette ne saurait vous mettre à l'abri
Aucun sortilège émit ne saurait changé ce qui fût jadis prédit
Je suis le Serval guerrier 2 fois maudit héros d'une Prophétie
Venue du fond des siècles de Mars viendra la tempête...



Informations complémentaires

Réalisé par Faf Larage
Enregistré par Eric "Cosca Rico" Chevet au Studio La Cosca
Mixé par Philippe "Ripaille" Beneytout au Studio Zgen
Assistant : Philippe Amir
Droits réservés / EMI Music Publishing France / Chroniques de Mars





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