Oran - Marseille Khaled, Akhenaton, Shurik'N / IAM Disponible sur Sahra
Paroles Les vagues s’écrasent sur les roches, fauchent, façades moches Vie de cloche poche, vie de pez fastoche Mais la poisse accroche ma face de métèque Je viens du bled, pleins de verbes dans les bagages Ca je tiens ma rage dans ma gorge La plage déserte me pousse au cafard Tu traînes dans les bars tard le soir Où les soûlards se filent au rasoir Spliff noir dans le cendar Je sombre dans le mégotrip égoïste Jette mes tripes dans la musique Mars, ma ville, un plateau Où le désert avance, un gâteau partagé à 10 Mes ros pendus à un lasso Nourri au gaz de ville, à la lumière orange Comme elle, je dérange, étranger aux pensées étranges
Des odeurs de couscous, de tajine, de pruneau, de mafé yass à poisson frais Pâtes carbo les épices me collent à la peau Assise là, les pieds dans l’eau sous l’ œil du tréo Ma ville s’éveille chaque matin quand les fourmis s’en vont au boulot Fragile, emporte ta faux, situation où tout le monde se marre L’ économica autre comme une vieille bécane Pluries Ethnie cohabitation naturelle Les cultures les mœurs les douleurs dansent comme dans une aquarelle Seul le Serval dévoile la face B de la carte postale Atone cache les nuages, un cercueil passe, mauvais présage L’ennui vainqueur, sueur, peur devant les seringues de l’horreur Le noir château entré sans un mot Mars aspire au renouveau