Sista Micky, Menzo et Don Choa ON DIT CE QU'ON PENSE - 1998 -
On dit ce qu'on pense (4'06) Menzo, M.Gomis, Don Choa / Imhotep Disponible sur Chroniques de Mars
Paroles Costard cravate derrière ton bureau, escroc C'est pas toi qui vis dans le ghetto La misère est devenue notre quotidien Pour survivre le citoyen est devenu malsain
1998 toujours la même haine, c'est la section faut tout niquer Et notre sista, ce qui consiste à dire que la vérité Dans la vie tout dois se mériter, j'ai hérité de la férocité Du droit de défendre mon identité avec sincérité Rap Ragga même combat association Marseillaise pour que ça marche A l'aise dans ce combat, FF 2 mars bannit les Dabas C'est une bombe à retardement Pense bien quec'est le moment de dire ce qu'on pense L'etat nous berne et ça c'est une évidence Dans ce monde de violence, de voraces Où on prendra toujourspour cible nos races Le racisme laisse des traces Et ça c'est dommage, arriveront-ils à faire le ménage? Celui qui n'est pas content faudra qu'il dégage Fais hommage à nos sages parents Pour qui ça a pas toujours été marrant On nous interdira jamais d'être différents Y'a plus de différence entre un franc et dix francs Je dis ce que je pense et c'est pas évident
Allez dire aux autorités que les jeunes de maintenant sont des guerriers Ne veulent plus laisser tomber, préfèrent lutter à la sans pitié Tente le tout pour le tout en espérant beaucoup de moneyy Mais les flics les shootent sans hésiter Franchement c'est un scandale toujours les mêmes condamnés L'état cherche des cobayes mais bientôt la roue va tourner Franchement y'a des batailles coups de matraque à volonté Mais jusqu'où les hommes iront dans leur perversité
Refrain : Costard cravate derrière ton bureau escroc C'est pas toi qui vit dans le ghetto La misère est devenue notre quotidien Pour survivre ca devient malsain, Micky say ça Costard cravate derrière ton bureau, escroc C'est pas toi qui vis dans le ghetto La misère est devenue notre quotidien Pour survivre le citoyen est devenu malsain
On bave loin de la Dolce Vite pas question de grève L'heure est grave et ils rêvent, ma secte est chaude ancien élève Plein de rebéllion sans pause et déterminé Petit lion crinière pelée, dents longues Je donne juste mon opinion du monde, une vision Partagée par beaucoup d'enragés (en vain) Traités de sauvages et de voyous, trop de talents gâchés Faut se hisser soi-même au sommet, on glisse entre danger et vice Insultes de la police, les patrons veulent serrer les vis Ne jamais lâcher la bride, qu'ils s'attendent à des nuits torrides Je vais ffaire gigoter leurs gros bide à coup de rimes solides On la ramène sur le rythme d'Imhotep sort ton Talkie Dis-leurs qu'a 3 suspects, Micky et 2 gars de la Fonky Mec n'essaye même pas de baîllonner mon bataillon On dit ce qu'on pense, voyons, et on s'en bat les couilles de toute façon Je vois une minorité dans la prospérité jusqu'à postérité Pou la majorité l'austérité, ils cachent la vérité Ca c'est un couteau tranchant, si tu es un grand arbre On a la petite hache affûtée pour te faire tomber
Les droits de l'homme n'existeront jamais Car le misérable est fait par l'avare, damné Trimer, ne rien dire et accepter sa destinée Vouée à l'échec par tant de blé
Certains se prostituent et d'autres renient leurs racines Les zobos nous envahissent et la maladie contamine Certains bossent au bureau mais d'autres travaillent à l'usine D'autres profitent du pouvoir et par derrière ils nous assassinent
Costard cravate derrière ton bureau, escroc C'est pas toi qui vis dans le ghetto La misère est devenue notre quotidien Tu te fais, tu fais rien alors qu'il suffit d'un mot
Les droits de l'homme n'existeront jamais Car le misérable est fait par l'avare, damné Trimer, ne rien dire et accepter sa destinée Voué à l'échec face à tant de blé