Faux semblant (3'30) Coloquinte, Mic Forcing / Akhenaton, Bruno Coulais Disponible sur Les rivières pourpres
Paroles Refrain : T’fie pas aux apparences On reste en mode veille Genou à terre, même à plat ventre Sous la paix, l’avalanche guette Merde en face d’l’attente Règne à double tranchant Verbe à double sens Prône la vérité et sa sentence L’trac ça glace le sang
Joue les grands et tu finis avec un mic sur la tempe Alors qu’beaucoup restent sur le banc Vis dans l’attente Ignorant qui parle dans un temple Le monde s’divise en 7 Dans cette période incertaine On cèdera à Seth Que lorsque l’obscurité encercle Ancêtre d’une nouvelle ère D’là où la lumière s’divise en spectres D’ici, trop peu voient l’bout du tunnel différemment Si ma sortie éclipse la tienne, désolé Mais il faillait t’y faire avant Subit ou bien nous cherche pas
Dans les ordres des peurs Conformes au lieu, comptent l’éphémère Dur de tromper ses maîtres Ou d’tromper les frères Sous l’front d’ta défaite Un pic, c’monde des ténèbres C’est l’Loch Ness mes vers Là, on reconnaît les vrais Tous pensent qu’on est des maires Frère, c’est l’heure d’payer les dettes nettes Seigneur, craignez le verbe Ce qu’est d’l’air, des dernières scènes L’univers saigne Faits guettant c’texte en pierre
Pas question d’laisser l’Etat nous baiser Ou d’baisser les bras On ira jusqu’au bout quitte à brandir les armes Et braver les flammes de l’enfer D’façon c’est clair qu’il y aura jamais d’paix sans guerre Alors s’il faut crever autant qu’ce soit pour une cause exemplaire
Faut pas qu’on me bouscule le cours du CAC 40, mec Style à 4-47 File carcasse, ça rentre sec Dans l’vif, tant pis pour toi pauv’ tocard Quand l’mic j’m’accapare Blague à part R’garde ça part en sucette Des malabars à la barre se succèdent J’gratte ma part Vu qu’dans cette vie si tu t’affales gars, c’est l’coup d’rafale gars Donc faut qu’t’avale chaque rafale, grave, check Stylo bille en guise d’guillotine Aiguise le coup de beaucoup d’bâtards
Refrain (x2)
Trop d’arts d’sciences, entre le voir, Le vif, le noir, néant, espace, l’soir et le vide Espoir identique à la foi rédemptrice Ces enfoirés pensent vivre Tranquille et sans trime Angoisse étant givre Sans l’pire, ils s’en fichent Plus d’quoi s’repentir Qu’ils subissent dans l’bit C’qui tranche vite
L’enfer reste complexe S’divise par le langage Comme la tour de Babel Plongée dans l’grand sommeil Sans Lauren Pacane Tant que j’suis là écoute-moi bien Passe pas l’mic à ce pantin Fourmis battle Racket comme un pah Donne pas à c’pater N’manque pas d’air Les miettes n’sont pas Ceux d’un pas d’impôt Allez, désolé si on t’laisse pas d’herbe sous l’pied Tue avec une arme de poète
Comme tout le monde j’attends l’fruit du coup d’veine Qui m’f’ra enfin sortir de c’trou d’merde Tout baigne paraît il Mon cul ouais, trop sont à bout d’peine En plus ceux qui nous gouvernent se foutent bien d‘nous Normal, tu m’diras, ces gens sont tous pleins d’flooze Mais le crew tient l’coup ! Et ça sans faire l’aumône Ca part en couille Et si on les écoute, bientôt y’aura des pères aux mots Putain c’est quoi ça ! C’monde part en vrille Mec tu vois d’quoi j’parle L’Etat brasse des milliards mais n’partage pas On fait qu’subir ici, en fait on a pas l’choix
Pas question d’brasser la poudre Pour casser la croûte et chasser la fouf J’veux tracer ma route, droit Et faire frapper la foudre Vie épuisante Ma rime est puissante Donc, de séismes on doit être l’épicentre On enfonce si t’as l’oreille réticente