Freeman feat. K.Rhyme Le Roi et Khaled BLADI - 1999 -
Bladi (5'29) Freeman, K.Rhyme Le Roi, Khaled / Akhenaton Disponible sur L'palais de justice, Bladi
Paroles Même en étant plein, y'a toujours moyen de se plaindre Geindre avec mes yeux, des coeurs vont s'éteindre Hana, rien n'a changé, mentalité du bled, Rho, nif, respect Fierté, jamais je changerai ma peau Marron le daron là-bas, moi au milieu des barons Faut ce qu'il faut, la caillasse manque Intelligent compté, inculte escroqué Base du pays du gaz, on fait des fâchés sans butagaz, sachet La blanche représente ma fierté, mon peuple se bat Tu vois, jamais on s'est arrêtés Chez nous tous les jours des princesses meurent Se meurent, après l'horreur, le coeur ne vit plus Sans parti, patrie, je suis parti, c'est pas de ma faute Certains tahanes n'acceptent pas leurs vies Trop de monde te fuit, tu manque, cette encre est peu de chose Je guette mon retour comme un gardien devant sa tour close Quelques proses pour ma famille que je ne connais pas Au 20ème siècle c'est pas admis, c'est pas que je peux pas Mais je veux pas y aller, je suis pas un Zorro Je dis seulement ce que je ressens et pas en solo C'est la ville, le pays, le monde qui crie Et certains comme moi écrivent le bled mon pays Plus d'liberté d'expression, ya Hassima Chah al matou alyk Nasse, Ya moussiba Seule une heure d'avions nous sépare Seul sur Notre-Dame à l'horizon Je rêve de te voir en bonne santé Quelle gloire pour un pays sans peuple Déchiré, manipulé par le blé
Refrain (x2) : De là, je pense à toi, le bled mon pays Hassima avec ses treillis, est-ce là le prix d'une liberté ? D'une liberté oubliée avec ces tueries, le bled se pourrit !
Assis en silence sans cesse, je ressasse mes souvenirs Près de ma fenêtre, un reflet reflète une ombre sombre Sur ma feuille blanche, pour toi la blanche qui pleure Loin des terreurs, près de mon coeur La peur se meurt quand vient la nuit Ici j'écris pour ceux qu'on oublie Le bled mon pays, est-ce ça le prix ? Le prix d'une liberté oubliée sous les cris escarpés De là mon crayon noir fait couler mes pensées Pour elle la blanche persécutée d'un soir Au fond de ma mémoire, se repose l'espoir Sur des lignes fines, la guigne du désespoir Faut voir quand elle tient dans sa main le destin Mesquin, mesquina, oh baïda, mon amour pour toujours Quand le jour reflète, pourvu que tout s'arrête Je le souhaite, sur mes lettres froissées Mon seul voeu guette mes versets Pour ces dames vêtus de blanc hantées par le drame Sous les charmes, loin des armes J'ai vu des larmes tombées en silence sur le seuil en deuil Couvert de feuilles mortes, déçues, déchirées Par une guerre qui continue Qu'est devenu le respect, un passé À force d'y penser, j'ai mal au coeur Et mes phrases cessent d'avancer