Paroles [Shurik'N] Je dois rester hors de leur toile loin de ces vérités sous voile Voir plus loin que la raison comme le souvenir souvent triomphant De l'oraison, l'entrave n'est que physique en cette terre d'illusion, Ils sont légion accusant d'hérésie ceux qui ont choisi une mentale évasion Voit ces myriades de bombes souffler autant de sourire sans excuse aucune, Une vie de chien vaut rien, celle d'un gosse c'est pire Nous dire que c'est pour le bien c'est n'ouvrir qu'une fenêtre sur un mur Où le billet fait papier peint quand la vue est restreinte, on pense bien moins J'irais plus loin que ça, plus loin que ce qui croient plus loin que cette place de parking Où gît mon nom gravé sur une pancarte noire j'veux pas de leurs horizons Abyssale prison où le mensonge tombe comme au temps de la mousson Si je bois le bouillon, j'entraîne le moussaillon Je veux pas de leur solution, elles ont le goût de poison Je serai pas le bâton frappant les rejetons, ils me feront pas croire Qui y'a qu' là qu'on est bon, brandir le tison, La haine attisée, assis au coin à tiser, on se fait facilement hypnotiser une fois alcoolisé.
Refrain (x2) : [Akhenaton] Tout c'qui est visible et visable, vies, cibles et mirages Défend avec ardeur tout c'qui est miscible et bizarre, douille et visage Emaciés, trait visible, héritages, missiles et sillages Missive et visa, illisible épitaphe
[Akhenaton] Bâillonné à l'âge tendre, élevé pour usiner, à force de rien Y voir, j'ai cru qu'à 16 ans ils allaient m'fusiller Gosse que c'bled ne veut pas reconnaître, par peur peut être Le béton s'est écarté, ma feuille est devenue cette formidable steppe Aussi loin qu'j'me rappelle, au crépuscule, j'pensais qu'le globe Solaire chutait dans la mer et s'noyait, décès sans appel Laissé sans affaires, intersection vitale, où les grands s'affairent Seul dans ces lieux par manque d'argent ça ferme Illuminé par l'unique faisceau naturel, dans c'monde vénal J'ai survécu à 2 plongées en apnée dans l'Etna Mirage matriciel où la réussite est cruciale Ils m'ont braqué, pris ma part du ciel, celle qu'on voit des rues sales Du poivre et du sel, dans un jour fade, j'fus l'hirondelle Absent des marches et des murs au seuil d'une journée froide Aujourd'hui ils m'inondent de ciment, et si j'mens, j'tombe vivement, Ici pour du vent, on te stoppe si facilement.
Refrain
[Freeman] Quand j'étais p'tit, déjà, seul, j'rêvais de l'infini, où la lumière fini Où tout s'unit, où personne nie, c'qu'on dit Mais bon, ici, on est pas parfait, donc j'ai avancé, au milieu d'empaffés Coincés dans leurs cultures arriérées Moi, j'voulais m'aérer, errer, opérer un changement qu'on verrait Histoire d'voir plus loin, qu'les autres Qui serrés autour d'nous, c'était normal d'voir un proche qui coulait La foi permettait seulement d'être ailleurs, quand on voulait méditer, Mes dits, c'est mon odyssée, dans l'mal, j'voulais pas glisser J'voulais hisser, l'bien, aux d'sus d'tout Car l'espace c'est l'pouvoir, qui contrôle, et organise L'sens du terrain, la liberté, et l'free c'est la balise Là d'dans, c'est quoi que j'visais, mon mode de vie, fallais l'réviser Quitter la guigne et ces bancs, pour aller visiter les étoiles Elles sont liées à nous, comme on l'est avec nos gosses, man, L'but final, c'est d'éviter l'mauvais sort qui condamne